Dark Municipality
(Puzzle série 4 - pièces mobiles)
Terreur diurne et tremblements au sein de la municipalité de
Gumi, en Corée du Sud, qui nous joue encore son antique tragédie, dont la sinistre chorégraphie vint humidifier les pupilles glacées des agents de cette administration qui employait, depuis une
année, un robot chargé de différentes tâches bureautiques : petite boîte de conserve, accréditée fonctionnaire public, avec un accès VIP, Very Important Pattern, à l’ascenseur pour
l’échafaud s'arrêtant devant la chambre de dégazage (décompression en caisson hyperbare plongé dans l'azote liquide) et l'atelier attribué à la réalisation de guillotines en allumettes par des
nains de jardin.
Cette gentille boule de ferraille circulait sur les paliers moquettés, à tous les étages : ô tas de tôle rigolo empreint d’une bonhommie naturelle, celle d’une coré virginale dans le labyrinthe du Minotaure.
Ainsi, ce gnome métallique offrait sa joie de vivre derrière les barreaux d’une société prisonnière de ses croyances et d’une nuée de concepts creux ; tous labellisés « avant-gardiste » jusqu’au dénouement macabre !
Avant de faire le tourniquet — tel un mouchoir en papier jetable aux mains, bouffies et alcoolisées, de Saint-Patrick — en haut d’un escalator, ce droïde dépressif se propulsa dans le vide de son existence, pour terminer, après moult tonneaux, raide comme une saillie devant la porte des toilettes réservées aux dames ou bien à ces hommes féminisés transmutés par l’opération du sanhédrin sans esprit ! Quel acte funeste qui laissa la place à une stupéfaction mimétique perceptible par le système de reconnaissance faciale et spatiale — visant aussi la lune —, sur les écrans des vigiles chargés de la sécurité des lieux !
Selon l’enquêteur du FBI, Fast Bear Intelligence, l’inspecteur Harry Coco Raie, l’entreprise « Ours Robotiques » ayant fabriqué ce joli joujou aurait divulgué des informations confidentielles en relation avec un éventuel attentat terroriste, sous faux crapaud, puisque le zozo électronique, frappé par une chorée fulgurante, poussa un coassement rétinien au moment de s’élancer, à l’image de l’angelot d’une téléréalité, vers son tremplin de la gloire, confondant la marche avant avec l’arrière !
Selon les constations du légiste calabrais, Henry Corégone, un proche de Don Corleone, l’automate « Nano » aurait subi des pressions — localisées sur la zone du cortex préfrontal — attribuées à un rayonnement 5G et au dard de ville d’une arme à énergie dirigée, de type Laser Quest, certainement tenue par un cowboy cybernétique engagé par Elon Mask, le vendeur bien allumé, au comportement lunaire, d’un magasin de farce et attrape situé au coin de la quinzième rue « Skull & Bones » en face du club libertin « Mars 33 ».
À l’heure où je rédige cet article, le mystère entourant le décès de « Nano » demeure ; cependant, des chasseurs de fantômes seraient à l’œuvre, afin d’arrêter et de mettre en garde à vue des entités astrales perverses présentes durant les faits qui seraient alors requalifiés en meurtre avec préméditation ! Le ou les criminels courent donc toujours et le distributeur automatique combiné boissons/snack aurait disparu du hall de la mairie, sans crier gare !
Stéphane, le 2 juillet 2024
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Kevin D. (mardi, 02 juillet 2024 18:08)
Haha merci Stéphane !! C'est super :)
Je me demande qui a bien pu embarquer le distributeur... amitié ! Kevin :)
Stéphane L' Émerveilleur (mardi, 02 juillet 2024 19:03)
L’Anachronique remercie du Cœur ce cher Kevin qui vient de lever un lièvre, car la disparition de ce distributeur restera une énigme de Sphinx ; et il faudra des millénaires, afin de déflorer le mystère de cette évaporation spontanée ! Plénitude à Toi et les Tiens ! D’un cœur joueur, Stéphane :))))
Lena (mardi, 02 juillet 2024 21:58)
Excellent �
Stéphane L'Émerveilleur (mercredi, 03 juillet 2024)
L'Anachronique remercie du Cœur Lena qui a vu un signe fort dans la dégringolade de "Nano", ce petit robot fonction nerfs emportant avec lui les croyances polarisées des serviteurs de la cybernétique ! Plénitude à Toi et les Tiens ! D'un cœur solaire, Stéphane