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Carnage à Carnac !

Carnage à Carnac!

 

(Puzzle série 3 - pièces mobiles)

                                         

 

                                                                              À mon Père et aux Peuples Celtes.

 

 

Ce matin, en pleine observation d’un félin couché, radieux sphinx, sur les mousses ornant le toit de mon voisin Toto Rot, je me disais qu’il n’y avait plus de tartignoles chroniques à écrire au sein de ce monde devenu une contrée, non genrée, à l’âme arc-en-ciel, sous l’haleine serpentine de ce bon vieux Gloss SchatBeuH !

 

Soudain, tel un lapin de gare, rênes au train, je découvre que la mairie de Carnac — après un cafouillage administratif en règle à la française du vice, ayant subrepticement perdu le contrôle de la protection de son site archéologique (aucune logique humaine à cette action pour le moins satanique !) — a autorisé la destruction d’un des ensembles, parmi les plus anciens, de 39 stèles, pour y voir éclore — à l’image d’un Monsieur propre — un géant vert du Bricolage et du Bidouillage, dont la dénomination au R.C.S. est pourtant fort évocatrice : « Au marché des Druides » ! Cela ne s’invente pas ! Notre société secrète a donc la magique trempe d’un sinistre Harry Potter en Herbe, sous la plume qui prend l’eau de J.F.K. Rolling Stones (une sorte de Bécassine, cousine et pis-aller de J. K. Rowling). En termes de cynisme, il paraît difficile de décrocher mieux que cette timbale gaélique !

 

Ainsi, avec une ferveur toute religieuse — après avoir joué au dé ou bien à chifoumi (pierre, feuille, ciseaux) —, sur cette pierre, ces charmants adorateurs de la Grande Distribution Spécialisée ont eu la divine inspiration de vouloir y construire leur église, leur temple de la consommation visant à prémunir la Terre des attentats climatiques à l’aide d’un bon sens pratique ! Pour mettre le premier coup de pelle au coin du beau nez patrimonial de l’humanité, ils sont incontestablement les premiers !

 

Mais, rassurez-vous, tout ceci n’est qu’un malheureux hasard du calendrier des incantations ésotériques de nos bicolores mages cachés au milieu des fourrés ! Ils ne leur restent plus que 1170 dolmens et menhirs à dézinguer ! Ils ont déjà fait disparaître la pyramide de Nice, sans sourciller, il y a une quarantaine d’années, et tout est passé crème ! Soit l’énergie harmonisatrice du site est détournée, soit le lieu s’évapore de la carte, de la géographie locale, avec une aisance toute luciférienne !

 

Ce qui paraît formidable avec les Cons, c’est qu’ils osent tout, pour paraphraser Audiard dans les « Tontons flingueurs » ; et feu notre Tonton national — pharaon trônant au 33e degré de l’ordre des Machiavéliques Francs Constructeurs — préféra, jadis, que sortissent de l’abîme — du ventre de la géhenne — une Pyramide et des colonnes de bure reine et tant d’autres édifices sacrificiels sur l’autel des Vanités Ostentatoires servant à la tuerie de masse de veaux endormis, laissant l’énergie naturelle entre une « Mano Negra » aux intentions peu catholiques ; il faut le dire bien vite, car le Vatican semble assez malin pour cacher, en ses catacombes, le Porteur de la Fausse Lumière, en lien avec le GOAT de la ligue américaine de MMA, selon l’héroïque man irlandais prenant des bourre-pifs au parfum coco, big McGregor !

 

Dès lors, nous pourrions subodorer un énième affront à nos origines celtiques, à la voix d’Odin, en proie lui aussi à des déformations, sous les coups de sabots de chevaux de Troie, moins audacieux que Sleipnir, de Trolls des temps mégalithiques !

 

Heureusement, les médias justifieront ce carnage par une savante démonstration — grâce à des schémas ornithologiques alambiqués mâtinés de graphiques sardanapalesques —, nous exhortant à supprimer les émanations fréquentielles d’un lieu symbolique, car elles produisent du carbone à l’excès ! Vous l’ignorez, mais les « cailloux » émettent du méthane, des pets de bovins pour vulgariser les propos puants d’agiles proctologues d’une Science au fond du trou, ayant perdu le sens de la Réalité ; alors que les jets privés, les yachts et les industries, de l’ère postmoderniste, rejettent exclusivement de l’eau distillée dans l’atmosphère auréolée de fumeuses fragrances de chemtrails qui labourent, depuis l’an 1000 av. J.-C. Bourré, en ligne de Sudoku, le sein bleui des nues !

 

Pire encore, les végétaux adorent le CO2 ! Il devient donc urgent de les mettre à la diète, afin que notre belle planète se transforme en un aride et luxuriant sol lunaire ! À l’inverse des produits laitiers, les minéraux ancestraux ne sont pas nos amis pour la Vie ! Aussi, il semble évident de retirer ces aiguilles plantées dans le corps de Gaïa ; nous devrions procéder, selon le même modus operandi, à l’endroit des épines sur la couenne du laid ri son, du porc épique, voire de l’ours sain ; et, aventurons-nous plus loin, avec une hardiesse toute coquine, sur les combinaisons de ball-trap, made in peau d’âne, d’échangistes sadomasochistes à la queue leu-leu derrière leur Saint Baphomet ! Mille excuses, mon verbe a fourché ; ce champ des bacchanales est chasse gardée ; espace strictement réservé aux coudoiements ludiques de l’élite cravatée qui cravache dur au maintien des peuples à la nuque raide dans le mensonge cosmique !

 

Dès lors, cul par-dessus tête, j’imagine que nous l’avons, sans poire de lavement, une fois n'est pas coutume, dans le fiak ; cependant, sous l’action lubrifiante de la vase Line Renaud (ce n’est pas l’homme qui prend la Terre, ce sont les entités qui en font un enfer !), tout passe comme une lettre volée de Poe à la poste, sous les yeux enjôleurs des illusionnistes jouant les marchands de sommeil !

 

Stéphane, le 7.06.2023

 

 

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Commentaires: 2
  • #1

    ��� (jeudi, 08 juin 2023 17:08)

    Toujours dans la réalité ,avec des jeux de mots hilarants,situation difficile et comique, j'ai du plaisir à lire
    tes écrits ,continu J'aime beaucoup �❤❤

  • #2

    Stéphane L'Émerveilleur (jeudi, 08 juin 2023 17:12)

    L'Anachronique remercie sa maman de surfer sur la peau pierre du joueur de pipeau celtique à l'humeur ironique ! D'un coeur solaire, Stéphane