L'O POPO ZIZI...

 

L’O POPO ZIZI…

 

(Puzzle série 3 pièces mobiles)

 

Ô saintes visions ! Avec mon lasso, j’assiste, un peu couillon et l’air béat comme une vache qui rit dans sa régie lait, à l’assaut d’une latine Gloria — que les moins de vingt ans ne peuvent reconnaître au sein de ce chantant jeu de mots laids ! — à l’avènement des faux Prophètes et autres Sauveurs de l’immunité, à l’heure de l’infusion luciférienne, en ces temps de bienveillance climatique où de pieux défenseurs des peuples opprimés portent la flamme olympique, contre leur velu poitrail, malgré le cliquetis de casseroles perforant leur auguste séant et les sons piquants de ronces-hérissons dans leur slip kangourou ; car, nos fers de lance de L’O POPO ZIZI SIONSION CONCON TROLLÉE savent manier la langue de bois et le batteur thermique, afin de tenir en émoi le citoyen lambda cherchant à s’extirper de la mayonnaise archontique.

 

Dans le respect du germe créateur de l’Homme, à l’image d’un mot lierre, tombant de ma haridelle, je me permets de grimper au rideau de la funeste comédie de l’égo, de ces personnages fantoches et burlesques qui, avec ou sans mesure de leur pantalonnade — laissons-leur le bénéfice du Doute qui, cependant, ne pourrait les déresponsabiliser d’un crime de lèse-fraternité — pullulent sur les réseaux alternatifs aux nébuleux courants, dont les chefs de file se collent l’étiquette de « Renégat », de gars renaissant du bon sens terrien ne sortant pas de la cuisse de Jupiter !

 

En effet, leur rhétorique est axée sur des dogmes superficiels, sur l’Accessoire fumeux, abandonnant le Réel en occultant l’Essentiel !

 

Ainsi, ce belliqueux cartel de l’opposition contrôlée joue avec ses dés pipés devant un coin, pas pro, tel le trop laid zinc d’un bistrot qui biberonne le peuple véner en lui mettant la tête dans le seau des fadaises ; et, de nos jours, comme on le sait, les fraises sont d’un rouge appétissant ; pourtant, elles n’ont aucun goût, aucune saveur qui puisse réveiller les ardeurs de nos papilles, encore moins celles d’un pape de l’info en résille qui se pare des grelots du joyeux drille, du rédempteur tout juste bon à pavoiser sur le tapis cannois qui brise les noix de cage-joug du cinéphile averti !

 

Comment font-ils, ces guerriers de la Vérité, pour passer à côté des recherches de Béchamp — éclairant la biologie, sous un angle plus naturel — tandis qu’ils valident, par une habile dénonciation de la picouse, les fourbes travaux de Saint-Pasteur, figure de proue de Big Pharma, chantre d’outre-tombe d’une perfusion des peaux à grande échelle sensée être un rempart contre de pathogènes assaillants avec moult malades mentaux dans leurs rangs !

 

Comment font-ils pour évoquer le contenu du sérum létal en oubliant la présence fondée du graphène, des nanotubes de carbone, d’un florilège de technologies miniaturisées plus excentriques les unes que les autres : c’est le bad trip du chant patriotique, à pisser dans un violon, de ce sang impur à la déveine du condamné !

 

Comment font-ils pour occulter l’absence d’un protocole scientifique sérieux au sujet de l’isolement d’un virus « Arlésienne », dont on claironne l’existence, depuis des lunes sur tous les toits, alors que les rats de laboratoire n’ont jamais pu en observer un seul, derrière leur instrument chimérique ; tous en proie à un faisceau d’effets nourrissant un imaginaire scientiste concernant leur cause réelle !

 

Comment font-ils pour ignorer les nombreux biais, les artéfacts générés par l’usage du microscope électronique et ceux des outils de modélisation de l’ADN dans cette course effrénée au train du méchant virus sûrement de mèche avec la vilaine bactérie ; le tout orchestré par l’appât du gain de fonction ???

 

Dès lors, la messe est dite et les loups sortent du bois en hurlant, comme des hyènes, devant cet horrible outrage tannant le cuir démentiel de leur Intégrité ; qu’ils sont les vrais et que les autres sont les faux !!! Ô la Dualité fait rage sur la scène du petit théâtre de la psyché !

 

Ainsi, l’on dénote un Mensonge qui se répand avec l’ivresse aphteuse d’une maladie contagieuse ; cependant, grâce à un discernement souverain, émerge une Conscience source en osmose avec notre Nature réelle !

 

Inutile de se perdre en suivant les bondissants bergers au ballon cosmique, au melon hystérique, il suffit de garder son cap intime, avec l’humour d’un bâton de Guignol, et le cœur pour boussole, loin de la mauvaise haleine vineuse d’Éole, de ces faux mages, écoulant leurs sermons, qui nous assomment avec leurs psaumes, esprits trop prompts — sur le pont des soupirs d’un love goat qui boit la tasse — à vouloir faire école ; elle qui souhaite cacher notre soleil intérieur, sous son parasol !

 

Stéphane, le 23.05.2023