Soumission Impossible

 

Soumission Impossible

 

(Puzzle série 3 - pièces mobiles)

 

 

L’Anachronique est de retour au milieu de son parterre adoré de Terriens, parfois atterrés par les coups de bambou des Inquisiteurs, et d’éminences galactiques qui comptent les points de suture sur le visage buriné des Piqués au Vif !

Tandis que la chaleur a battu des records grâce au savant jeu de HAARP d’Ombrageux Musiciens se cachant du soleil, avec une pudeur de crécelle entre les mains de vampires balinais, je balance, sur mes épaules en forme de maracas norvégiennes — homme let it be —, ma petite laine, brebis galante, loin Singapour, c’est l’eau de l’Astral qui nous sépare…

Et j’enfile mes gants câlins de subtil boxeur pour envoyer quelques démons de minuit, s’amusant avec leur sale salsa, dans les cordes à sauter d’un kangourou, sous acide lactique, ayant refusé la quatrième dose de ce sérum de Jouvence qui met les neurones du condamné dans la transe hypnotique d’un monde à paillettes qui tourne dans le sens inverse d’une boule à facettes au-dessus de la piste aux étoiles d’un cirque plein d’air et de pétomanes télévisuels éructant moult bêtises, toute la sainte journée, comme s’ils étaient sur la route de Men fils de Méphisto !

Cependant, je n’oublie pas que moi et ma Compagnie Créole, un peu crédule, nous avons créé ces parasites astraux avec le temps ; et, maintenant — que vais-je faire, dans cet enfer ? — l’heure est venue, loin du leurre à couper la tartine de pain noir, du grand ménage de printemps ! Ô temps emporte le vent qui nettoie le marigot terrestre de ces vers mentaux, qui récure la fosse à purin où flottent les charmants colombins du Vrai et du Faux, telles des barques à huîtres — il faut parfois se lever tôt, m’aboie mon chien truffier, pour trouver une perle — sur les eaux saumâtres du lac Titicaca…

Celles et Ceux qui sont armés d’un nez de pangolin, d’un hanap de sire à « No » sauront susurrer à mon oreille de salamandre que cela sent la crotte, que nous sommes dans la bouse qui faisande la rouge blouse de picadors amateurs, sur leur cheval de Troie, l’âme prompte à bondir dans la gueule de l’arène, sur la scène CoCo-mimique d’un petit théâtre de boulevard ! 

Devant cette corrida cacochyme, le public bêlant — à la conscience d’un merlan frit, les yeux injectés de graphène — est déjà dans les starting-blocks ; il est toujours prêt à taper des mains et du pied beau, lors d’une satanique chorégraphie de Saint-Guy, afin de bouter, hors de son terrain de soumission possible, les Méchants Théoriciens du Complot au NOM de la Sainte Science et de la Dualité Crasse, mère de tous les vices et sévices corporels et psychiques.

Shit Planète, dansons dessus, oh ! oh ! oh !

Ainsi, les diables au teint pâle sont dans la place, dans le palace du Prince des ans fer, dans la géhenne du Geôlier ! Pour les déloger, il reste alors essentiel de surveiller ses arrières, de manifester, en son sein pacifique, son Amour Intelligent, loin de l’Intelligence Artificielle qui gagne l’enveloppe charnelle de nos contemporains emberlificotés dans les filets dérivants du mode « Chétif, fais-moi Peur » ou bien du train nommé « Occire » en passant par le « Facteur Folamour » à cheval sur un phallus médical d’où jaillit le fiel purificateur, inspiré par le Round Up, qui réduit la population de la planète en la mettant au tapis, par Knock Out, jusqu’à ce qu’elle jette l’éponge et le pêcheur des abysses avec l’eau bénite du Saint-Siège d’un bébé biberonné, au blues du businessman, barbotant, en babygrow, dans le bassin d’un camp de décontamination macroniste à la sauce rap SCHwab !

Les produits prophylactiques sont nos amis pour la Vie, même après la mort, puisqu’ ils nous protègent des invasions barbares de jaunes étoilés de l’Apocalypse stick !

Bonjour chez Vous ! En hommage au courage de mes camarades M & M (Mab et Marc), le Village du Prisonnier vous accueille, de jour comme de nuit, à bras ouverts qui se referment comme la mâchoire de fer rouge d’un piège à loup – faut bien vous faire cracher au bassinet et passer sous les fourches caudines, avant de vous enfoncer dans le gosier d’un hachoir de boucher qui a les crocs — sur votre cuir tanné par l’effroi et vos chicots glacés, sous le feu de l’angoisse des fonds baptismaux du Mac Rond Nouveau !

Sur ces paroles pieuses, à l’empreinte argileuse, avec la hardiesse heureuse d’un chasseur de fantômes nauséeux, je garde la Foi, le Cap, à des lieues de l’expert rance du système média-tique noueux, vers l’Intérieur où l’herbe est plus verte, car — loin des croyances de ces faux prophètes d’Hippocrate à l’hypothalamus plombé par le miel de la Bête — elle croît en plein cœur !

 

Stéphane, le 24.06.22

 

 

 

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Commentaires: 2
  • #1

    Delphinuk (samedi, 25 juin 2022 16:18)

    Cher Fréruk,
    Restons dans l'optimisme créateur intérieur ;)
    "Soyons le changement que nous voulons voir dans ce monde"
    .../...
    Biz

  • #2

    Stéphane L'Émerveilleur (samedi, 25 juin 2022 22:51)

    Coucou, chère Soeuruk Delphinuk,

    L'Anachronique reçoit les sages paroles de la Déesse DMT, suivant son cours alchimique, en décalage vers le centre, harmonisant le blanc et le noir, sans faire grise mine, avec la plume au soleil levant et le sourire aux lèvres ! Plénitude aux Quatre Fantastiques ! D'un cœur poétique et solaire, Stéphane